Votre réseau WiFi/4G propre au bateau. Fonctionne très bien.

NeptuLink, l’antenne 4G des pros ?

Parfois on capte du WiFi au mouillage … seulement sur la capote (Fortaleza).

Schéma de fonctionnement Wimax et norme Wifi ax.

Scrabble, météo and much more…

WiFi et 4-5G data

Informatique & communication

Depuis 1997, la technologie WiFi a bien évolué, mais notre gourmandise en gigabytes a suivi. Mon splendide PC de l’époque captait très mal le WiFi 802.11a. J’installais ensuite une antenne marine destinée à amplifier sensibilité et l’émission du WiFi. Une antenne bâton imposante, plusieurs câbles, un paramètrage atroce, un résultat décevant. Tout fut débarqué au profit d’un attelage léger composé d’une antenne fouet de 30 cm et d’un ampli alimenté directement par le port USB du PC. Léger et performant, ce système remontait le niveau de 11dB. Inconvénient, c’est du matériel pour ordinateur portable et Windows uniquement.


Améliorer sa réception WiFi

Nous utilisons aujourd’hui plus volontiers une tablette ou un smartphone plutôt qu’un ordi. Sur notre dernier bateau, nous avons monté une petite antenne «dôme» qui donne entièrement satisfaction. C’est la GLOMEX WEBBOAT 4G plus. Elle existe aussi en version 5G à privilégier aujourd’hui.


Facile à installer (seulement alimentation 12V et pied standard VHF), légère (1,2 Kg), peu encombrante (25x30 cm) et d’un prix raisonnable en comparaison à son utilité (+-1500€). Le dôme renferme 2 antennes WiFi + 4 antennes 4G (ou 5G) augmentant considérablement la distance de contact par rapport à nos smartphones. L’originalité de la Glomex est qu’elle contient un routeur intégré qui sert de point d’accès WiFi. Ce qui signifie qu’elle recrée un réseau WiFi propre au bateau sur lequel nous connectons nos appareils. 


La Glomex propose d’abord de se connecter aux réseaux WiFi de son environnement et s’il n’y en a pas, elle se connectera automatiquement au réseau GSM. L’ensemble se paramètre facilement via l’application pour smartphone ou tablette. Les appareils du bord restent toujours branchés sur le même réseau, celui de l’antenne du bateau. Je peux même faire les mises à jour des logiciels de la chaîne Raymarine car elle se connecte à la demande sur ce réseau.


La partie WiFi de l’antenne permet une utilisation entre 100 et 250 mètres d’un WiFi terrestre (dans la marina ou au mouillage). En revanche, la partie 4G de l’antenne permet de rester accroché à l’Internet à plusieurs milles en mer. Dans les deux cas, le débit chute avec l’éloignement. Logique. En 4G, vous pouvez espérer une distance de 4 à 5 NM avec un bon smartphone, avec la Glomex on monte à une douzaine de NM.


Avec mon abonnement Orange, j’ai une seconde carte SIM que je laisse insérée dans l’antenne. Les 50 Gb/mois de data valables partout en Europe me permettent de voir venir (nous naviguons essentiellement en Europe aujourd’hui).


Autre modèle WiFi/4 G (que nous n’avons pas testé) : le NeptuLink. Ce matériel français est surtout destiné aux professionnels: grande antenne plate (75 cm haut x 22 large x 8 épaisseur) se monte verticalement sur mâtereau arrière. Alimentée en 12 V, elle doit également se relier dans le bateau à un routeur qui permettra la création d’un réseau sans fil propre au bateau. Si le montage et l’encombrement sont plus lourds, les références des utilisateurs laissent présager une bonne qualité. Cher, compter +-2.700€ avec accessoires.


Les ports s'équipent 

Beaucoup de marinas, même exotiques sont couvertes aujourd’hui par un réseau WiFi (plus ou moins payant). Restons réalistes, c’est rarement rapide et consistant. Si c’est gratuit, on râle un peu. Si c’est payant, on râle beaucoup… Je vous invite donc à tester le WiFi du port en n’achetant qu’une petite tranche horaire avant de payer plus.


La qualité du WiFi des marinas des pays du Nord de l’Europe est parfois excellente et permet même de regarder un journal télévisé ou un film sur Netflix…


Les coques en métal (alu, acier) font généralement l'impasse à la réception des ondes WiFi/GSM à l'intérieur. Si le signal est faible dans votre bateau en polyester, il suffit parfois de s’installer sur le roof pour améliorer sensiblement la réception. Debout sur la banquette du cockpit avec le PC posé au-dessus de la capote, le signal passe mieux, mais les badauds se marrent et jettent des cacahuètes … 


Certains esprits chagrins défendent la thèse de la nocivité des ondes WiFi sur l'homme (et la femme aussi ...). Mais les ondes WiFi sont des ondes radios au même titre que bien d'autres. Je vous invite à lire un petit article écrit par Jean-Paul Figer qui résume bien la relativité des faits incriminés.


L’avenir du WiFi 

Les versions successives du WiFI (de WiFi 1 -802.11- 2,4GHz et 2Mb/s théorique en 1997 au WiFi 7 -802.11be- 5GHz pour 30Gb/s à 46 Gb/s théorique pour la version grand public promise en 2024) ont permis d’augmenter dans des proportions fantastiques la vitesse de transfert et le volume de données pour un même laps de temps.


Pourtant la portée des box que nous avons dans nos maisons ne dépasse pas quelques dizaines de mètres et est surtout sujette aux perturbations physiques (épaisseur et nombre de murs par ex.). Un émetteur public (place du village ou marina par exemple) sera évidemment différent et plus puissant. Il couvre une distance de plus de 100m en permettant un plus grand nombre de connexions simultanées (c’est rarement suffisant en saison).


En 2023, nous sommes à la version WiFi 6 pour le grand public (802.11ax) permettant de dépasser la vitesse théorique de 10Gb/s et compatible avec les 2 fréquences : 2,4 et 5 GHz. La portée reste toujours courte mais le débit impressionnant. Théoriquement, il y a une compatibilité avec les versions plus anciennes mais force est de constater qu’une ancienne tablette aura parfois de difficultés de connexion avec un standard WiFi de dernière génération.


Les futures versions de la norme WiFi visent à améliorer la sécurité du transfert des données (piratage) ou de créer des réseaux automatiques utilisables notamment pour transmettre des infos de trafic en temps réel entre les voitures.


Le WIMAX (WiFi 802.16) est un protocole qui permet de le franchissement de beaucoup plus longue distance (entre 5 et 50 km suivant le dégagement) et pour des débits théorique jusqu’à 1Gb/s en stationnaire. Ce protocole est opérationnel mais peu déployé. Il nécessite des terminaux adaptés car les fréquences sont différentes du WiFi classique. C’est aujourd’hui utilisé par les opérateurs pour transporter de façon hertzienne le signal vers des ré-émetteurs WiFi. Une application grand public est techniquement possible et alléchante mais c’est seulement à suivre pour l’instant… Il semble toutefois que le réseau 5G en cours de déploiement prendra le pas sur cette technologie. Donc, plus de débit, plus de réactivité, plus de connexions mais pas vraiment plus de distance entre l’émetteur et votre récepteur.


On fait quoi avec un réseau WiFi à bord ?

  • Charger des fichiers météo.
  • Echanger des E-mails.
  • Surfer sur l’Internet.
  • Lire son journal préféré en PDF.
  • Mettre à jour son blog.
  • Alimenter son réseau social …
  • Regarder un journal télévisé.
  • Ecouter sa station de radio préférée (essayez Swiss Jazz).
  • Ecouter de la musique sur Deezer ou Spotify.
  • Retrouver des informations stockées sur son cloud préféré.
  • Mettre à jour les applications.
  • Télécharger des cartes pour son plotter ou sa tablette.
  • Trouver l’adresse d’un shipchandler local.
  • Trouver l’adresse de la douane et de l’immigration.
  • Relever le numéro de la pièce du WC Jabsco qui vient de défaillir.
  • Jouer au Scrabble en différé avec la copine de Nouméa.
  • And much more …

Dernière mise à jour de l’article : février 2023

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