En Martinique, Dean a soufflé à 160 km/h et plus de 200 km/h dans les rafales.
1- Assurance du bateau
UN : Antoine part autour du monde en couple sur son bateau. Son programme s'étale sur sept années. Sa compagnie d'assurances est bien connue en France et en Europe, il se dit que c'est un gage de sécurité en cas de pépin, car tout son patrimoine est sous ses docksides. Trois ans après le départ, il zigzague entre les îles du Pacifique. La compagnie lui fait suivre un mail et un courrier pour dénoncer unilatéralement la couverture. Pourtant, Antoine n'avait pas eu de sinistre. Pas facile de trouver une nouvelle assurance entre les Tonga et les Salomon. Antoine choisira de naviguer deux ans sans assurance avant de se couvrir à nouveau pour la fin du voyage.
DEUX : Pierre navigue aux Antilles. Il vient de s'offrir une belle annexe Caribe, si utile dans cette région. Pas de chance trois mois après la mise en service, le dinghy est volé (il y en a tellement de volés aux Antilles que je me demande où ils les stockent). Son assurance déduit 50% de vétusté. A prendre ou à laisser. Tout en râlant, Pierre accepte. A l'échéance de la police, la compagnie refuse de renouveler le contrat !
TROIS : Philippe passe le canal de Panama et fait escale dans la ville éponyme, sans savoir que cette région a un niveau kéraunique des plus élevés au monde. Pas de chance, la foudre tombe à quelques dizaines de mètres de son bateau. Toute l'électronique est morte et une bonne partie du circuit électrique est dans le coma. Commence alors un long travail de commande de matériel de remplacement en France et aux USA. Trois mois de travail et une assurance qui prendra tout en charge contre un document de décharge (électrique ? LoL). Malheureusement, des problèmes induits par la foudre éclosent encore plusieurs mois après l'accident. Les derniers frais ne seront plus pris en charge.
Le Chef a fait des crêpes flambées …
J'ai encore une palanquée d'histoires du même acabit et vous aussi, très probablement.
Nous avons cherché une assurance qui acceptait de nous couvrir pour le passage vers le Pacifique via la Terre de Feu, et qui nous couvrait également dans les eaux américaines et canadiennes. Après six mois de recherches et de négociations, nous y sommes arrivés auprès d'une compagnie anglaise. La lecture des différents contrats est instructive. La lecture très attentive desdits contrats peut être un bon investissement en cas d'accident.
Il y a très peu de compagnies en France qui acceptent de couvrir un tour du monde et de moins en moins pour un simple tour d’Atlantique. Les prix sont élevés, alors autant être certain de ne pas tout perdre en cas de problème grave.
Je vous livre ici quelques considérations et points à vérifier. Certains vous sembleront évidents, d'autres moins.
Lecture : il faut que vous lisiez en détail toutes les clauses de la proposition de votre courtier, conditions particulières comme conditions générales. Un seul adjectif peut modifier complètement la portée d'une couverture. N'hésitez jamais à harasser votre courtier de questions pour bien comprendre la proposition de contrat. Une fois ce travail fait, vous pourrez partir l'esprit libre au grand large.
Territorialité des garanties : souvent données en coordonnées géographiques. Contrôler la zone sur un logiciel de cartographie. Il nous manquait un degré sud pour passer le canal de Beagle, on pouvait seulement passer le détroit de Magellan.
Equipiers : certaines compagnies imposent 3 ou 4 équipiers expérimentés pour les traversées océaniques. Ce n'est pas toujours possible, on n'est parfois que deux (couple de navigateurs). Si vous souhaitez naviguer en solitaire, regardez si c'est expressément autorisé, sinon l'assureur pourrait refuser d'indemniser au chef de manquement grave de sécurité dans la conduite du navire (ce qui n'est d'ailleurs pas tout à fait faux …).
Valeur : en France, suite à la jurisprudence, la valeur agréée n’est plus réelle (valeur sur laquelle la compagnie et vous étiez d'accord à la signature du contrat. Si vous perdiez votre bateau, c’était ce montant qui devait vous être payé). Il n’y a plus que des contrats avec valeur vénale au jour du sinistre, ce qui laisse évidemment la porte ouverte à moult interprétations et ce sera toujours à l’assuré de défendre la valeur de l’indemnité (éventuellement en justice). Il peut-être judicieux de procéder à une expertise préalable pour que la valeur soit actée à un moment «T». Vous pouvez essayer de contrer ce problème avec un courtier étranger. Malgré le réchauffement climatique, le monde des assureurs maritimes est en proie à un grand refroidissement (2019). Plusieurs compagnies éternuent tellement qu’elles quittent le marché… Avec le dernier bateau et uniquement en Europe, j’ai du changer trois fois de compagnie en trois ans (sans accident) uniquement parce que les compagnies (de premier plan) arrêtaient de couvrir la plaisance.
Responsabilité civile du bateau : si en général, elle est au moins de 3.000.000 €, elle sera ramenée à 750.000 ou 500.000 € (ou à zéro !) pour les USA et le Canada. Ceci à cause des procès en RC aux pénalités abracadabrantesques. Si les compagnies françaises refusent généralement de couvrir ces destinations, il est possible de trouver des compagnies européennes qui le font. Une autre piste est de travailler avec un courtier de gros calibre qui pourra vous faire couvrir par une compagnie américaine, le temps de votre séjour sur place. Je l’ai vu faire.
Langue : ne vous surestimez pas. Un contrat rédigé en français est déjà ardu à bien comprendre (à moins que vous ne soyez juriste). Un contrat dans une autre langue devient rapidement abscons. A moins que vous ne soyez juriste et excellent polyglotte (il y en a quelques uns) ou que vous fassiez totalement confiance à votre bonne étoile (là il y en a déjà nettement plus). Notez que ceci n’est pas du parti pris contre les compagnies étrangères. Il y en a d’excellentes comme en France.
Sinistre : si vous n’êtes pas ce juriste polyglotte, veillez à ce que votre contrat prévoit de gérer l’éventuel sinistre dans la langue de Voltaire.
Franchises : c'est facile à comparer entre les propositions des assureurs. Essayez d'éviter les trop grosses franchises pour le vol partiel. Mais regardez bien les particularités : doublement de la franchise en cas de talonnage, décuplement de la franchise en cas de cyclone, etc. Evaluez le risque qui vous concerne. Abstenez-vous de devoir payer une franchise en cas de perte totale. Vous serez assez déprimé comme cela !
Cyclones : toutes les compagnies ne couvrent pas. Même si vous ne comptez pas naviguer durant la période cyclonique, il faut que votre bateau soit couvert si vous le laissez orphelin à l'eau ou à terre. Les compagnies sont assez claires pour la zone Caraïbes (ils connaissent bien), elles le sont souvent moins pour les cyclones et typhons dans le Pacifique. Les directives données par les compagnies en cas de cyclone ne sont pas toujours réalistes (laisser quelqu'un à bord, enterrer le bateau jusqu'à la flottaison, interdiction de stationner dans une marina, …). Soyez attentifs à ces clauses.
Indemnisation dommages matériels partiels : certaines compagnies proposent pour les bateaux récents, une indemnisation sans vétusté (souvent à l'exception des voiles, des hélices et parfois du gréement). C'est le remplacement du vieux par du neuf et c'est très avantageux pour le grand voyage.
Couverture à terre : il faut être certain d'être couvert à terre également. Vous l'y laisserez de temps en temps, le temps de travaux d'entretien ou de voyages terrestres. Idéalement, les manutentions et transports à terre doivent être couverts, ceci pour palier au manque d'assurance du chantier brésilien ou sénégalais qui vous sortira de l'eau…
Mouillage forain : cette clause est à lire avec la plus grande attention pour bien comprendre quels sont les cas où vous ne serez pas couvert. Certaines compagnies vous obligent tout simplement à laisser quelqu'un à bord en permanence ! Ou elles ne vous couvrent que dans les mouillages répertoriés par le SHOM ! J'ai du négocier des conditions particulières pour élargir la couverture. En voici les termes : « En croisière, nous ne couvrons pas les yachts au mouillage dans des abris non répertoriés par le SHOM, les autorités nautiques étrangères ou guide nautique reconnu à moins que le yacht ne soit laissé sous la garde d'une personne présente à bord ». J'accepte donc de laisser quelqu'un à bord, si je suis au mouillage dans un coin paumé et dangereux à l'autre bout du monde. Ceci me paraît tout simplement un comportement de skipper responsable.
Journal de bord : il est important de rappeler ici que le journal de bord est un élément essentiel dans un litige avec l'assurance. Il est donc indispensable d'en tenir un à jour. Il est censé refléter la routine de base ainsi que les anomalies et les particularités de la navigation.
Formule d'assurance : certains courtiers spécialisés ont concocté un contrat intéressant avec leur principale compagnie, il s'agit de la formule « Tous risques sauf … ». Dans celle-ci, vous êtes couvert pour tout, sauf ce qui est explicitement écrit dans le contrat. Il faut lire tout aussi attentivement le contrat, mais je trouve la formule séduisante. Reste à comparer les données chiffrées de franchises, montants et polices.
Remorquage : la plupart des compagnies excluent toutes garanties si vous êtes remorqué ou si VOUS remorquez un autre navire, à l'exception des obligations d'assistance maritime. Ne perdez pas cela de vue dans votre périple.
Passagers payants : si vous vous faites rétribuer pour transporter des personnes ou des biens, la plupart des compagnies excluent toutes garanties. Attention donc au couple de touristes français que vous prenez à bord, le temps d'un week-end aux Antilles, histoire d'arrondir la caisse de bord ou des équipiers à qui vous demandez nettement plus que la participation aux frais de bord.
Piraterie : le terme est généralement mal compris car confondu avec «attaque à main armée» (voir ci-dessous). Il faut réunir quatre conditions pour qualifier un acte de piraterie :
Etre commis dans les eaux internationales.
Le «pirate» doit être un navire (ou un avion…).
Il doit y avoir violence, détention, dépréciation du navire piraté, des personnes ou de leurs biens.
Les «pirates» doivent agir pour leur compte personnel (fin privée).
La piraterie est finalement bien plus rare qu’une attaque à main armée et cantonnée à des zones mondialement restreintes. Ce qui n’est pas le cas des attaques «côtières» ou au mouillage. Plus de détails sur la définition de la piraterie dans cet extrait du texte de la Convention de Montego Bay. Il est toutefois possible de s’en couvrir par une police «Risque de Guerre». Elle concernera une zone géographique et une date de passage bien identifiées.
Attaque main armée : le risque matériel est couvert par la partie «Vandalisme» de votre police. Contrôler ici la limite financière de la couverture. Les soins médicaux ne sont pas pris en charge par «Vandalisme».
Foudre : généralement couvert, mais regarder suivant quelles modalités, car comme donné dans l'exemple en avant-propos, les dégâts apparaissent parfois plusieurs mois après. Il ne faut pas hésiter à changer tout matériel susceptible d'avoir été endommagé. C'est le cas pour toute l'électronique.
Faute personnelle : vous faites un empannage, le mât tombe, êtes-vous couvert ? Oui, alors c'est bon.
Hivernage : certaines compagnies obligent à un désarmement partiel du bateau en cas d'hivernage ou de non utilisation de plus de 30 jours. C'est souvent inapplicable. Il est relativement facile de faire sauter cette clause.
Blessures des équipiers : il est souvent possible de couvrir ce risque (Individuelle Marine). C'est un geste élégant vis à vis des personnes qui rendent votre voyage possible. Notez que les montants sont faibles et que la garantie ne se déclenche souvent qu’en cas d’invalidité. A creuser.
Grosse réparation d’un 53 pieds ayant flirté avec les cailloux. Le moule partiel de la coque a été pris sur un sistership. Une bonne partie des aménagements intérieurs ont été démontés. Gelcoat appliqué et lissé par l’extérieur.
Du grand art de l’équipe de la SMN Port Grimaud.
Remarques pour l'assurance du bateau
Plusieurs de ces points peuvent se négocier AVANT la signature de la police d'assurance. Certains points donneront lieu à un accroissement de la prime. La compagnie fera l'impasse sur d'autres. Mais il faut que les choses soient claires pour vous. Essayez d'imaginer toutes sortes de situations en lisant la proposition et si vous avez le moindre doute, parlez à votre courtier.
Pour un Grand Voyage, le poste financier de l'assurance est important. Une bonne gestion est de comparer les propositions du marché. Comptez au moins six mois pour arriver à vos fins.
Les voyageurs au long cours sont parfois des proies faciles. A Singapour, vous êtes rentré en collision avec un ferry qui a manœuvré comme un manche, le mât est tombé, le franc-bord est abîmé. Par chance, vous êtes dans un pays de ressources, il y a un chantier qui peut vous sortir et réparer les dégâts. Il faudra cependant faire venir un mât d'Australie. Sur base des devis locaux, les réparations sont estimées à 30.000 $, mais l'expert mandaté par l'assurance estime que les devis sont surévalués. La compagnie vous propose une intervention à hauteur de 20.000 $. Que faire ? Attaquer la compagnie ? Un procès durera des années et il faudra avancer toute la somme. Vous souhaitez démarrer les travaux au plus vite car la saison des ouragans commence dans trois mois. Vous acceptez la transaction et vous payez la différence de votre poche.
Les compagnies d'assurances ne sont pas des enfants de cœur. N'oubliez jamais que vous contractez une police avec un courtier aux manières commerciales, mais c'est le service sinistre de la compagnie que vous aurez en face de vous en cas de pépin. Tout au plus un courtier « poids lourd » pourra vous épauler en cas de litige.
Si vous recevez trois propositions d’assurance autour de 1.000€ et une dernière à 500€, lisez la tout de même mais méfiez-vous beaucoup. Les miracles ne font pas partie du monde des assurances.
La commande et la livraison d’un nouveau mât peuvent prendre plusieurs mois.
2- Assurance Responsabilité des personnes
Arthur et son épouse sont arrivés depuis une semaine en République Dominicaine. Les visites à portée de jambes sont terminées et ils décident de louer une auto pour explorer l'île. Les voilà partis faire du tourisme sur les routes cahotantes de ce pays tropical.
Sur une route à quatre voies, une voiture rouge qui arrive en sens inverse, vire tout à coup devant l'auto d'Arthur. Manoeuvre destinée vraisemblablement à se garer du mauvais côté de la route. Devant cette manœuvre subite et dangereuse, Arthur donne un coup de volant vers la voie de gauche pour l'éviter.
Malheureusement, une troisième voiture qui suit celle d'Arthur ne se rend compte de rien et percute l'auto rouge à pleine vitesse.
Un mort est à déplorer dans l'auto rouge. La police arrive sur les lieux. Tous les protagonistes accusent Arthur de manœuvre dangereuse ayant provoqué l'accident ! La police l'emprisonne sur le champ.
Une intervention personnelle d'un membre de l'Ambassade de France pour le libérer et une fuite honteuse avec le bateau hors du pays permettront à Arthur et son épouse de se sortir des griffes d'une justice arbitraire.
Cette expérience arrivée à un de mes amis, montre à quel point les aléas de la vie quotidienne peuvent rapidement faire basculer une vie de plaisancier dans le cauchemar. Personne n'est à l'abri de ce genre de souci parfois amplifié par une attitude xénophobe de certains habitants pour qui vous représentez une manne financière à traire. Si rien ne peut empêcher une détention, vous pouvez toutefois vous couvrir pour les charges financières, légitimes ou non, qui vous seront imputées. Il existe une assurance Responsabilité Civile pour grand voyageur qui coûte quelques dizaines d'euros. A prendre absolument si vous sortez du cadre du contrat qui vous couvre en Europe (voir clause de séjour maximum à l'étranger). Ceci est tout aussi vrai pour un séjour dans les pays pauvres sous la ceinture tropicale que pour les USA.
Pour rappel, la RC du bateau vous couvre tant que vous êtes à bord de votre bateau ou de votre annexe. Au delà, c'est terminé.
Après un coup de vent dans la Marina «Hilton» à Margharita - Venezuela
3- Assurance Soins de Santé
Jean-Jacques a mal au bide depuis quelques semaines. Il ne participe même plus aux pots organisés à bord par les copains du mouillage. Ce mal devient vraiment inquiétant lorsqu'il arrive à Belém, porte de l'Amazone au Brésil.
Il se rend à l'hôpital privé de la ville qui lui a été recommandé par le secrétariat du Club Nautique. Le diagnostic est rapide : un chapelet de calculs biliaires à extraire rapidement. Rendez-vous est pris pour une opération dans trois jours. Alors que nous levons l'ancre une semaine plus tard. Nous passons à raser le bateau de Jean-Jacques pour le saluer.
Du cockpit, où il a fait l'effort de se rendre, il nous tend le bras en signe d'adieu. Dans sa main, nous distinguons un pot où s'entrechoquent sa collection personnelle de calculs.
Jean-Jacques a été très bien soigné dans le circuit privé de soins de santé, mais au prix fort. Sans assurance santé, l'addition peut être très salée, surtout aux USA ou Canada. C’est aussi celle-ci qui couvrira les bénéficiaires blessés en cas de «boat jacking» violent. Malheureusement ce type d'assurance n'est pas bon marché. A vous de voir.
Le malheureux s’est planté dans la passe d’entrée de Christiansted - Saint Croix - US Virgin Islands
4- Assurance Rapatriement des personnes
La plage nord de l'île de Fernando do Noronha au Brésil est régulièrement envahie par les vagues qui déferlent sur la plage. C'est un spot de surf pour les vacanciers en villégiature et pour les plaisanciers qui remontent du Brésil, c'est le premier endroit depuis des mois où l'eau est claire. On n'a envie que d'une chose, se baigner et plonger dans les rouleaux, comme des enfants.
Mais voilà, les rouleaux sont très puissants et peuvent être dangereux. Mon ami Yves a failli y laisser sa vie. Retourné par une vague, sa tête heurte le sol et il se fracture une vertèbre cervicale. Evanoui sur le bord de la plage, il ne doit la vie sauve qu'à la présence sur le sable d'un neurochirurgien brésilien qui comprend tout de suite la situation.
Amené par avion sanitaire jusque sur le continent, il est rapidement rapatrié sur la France pour y être opéré et suivre une convalescence de six mois.
Son voilier, resté à l'ancre dans le mouillage précaire de l'île, est récupéré quelques semaines plus tard par des copains venus de Guyane. Ils ont eu fort à faire avec l'administration brésilienne pour expliquer ceci, surtout que la date du permis de navigation avait expirée entre-temps …
A combien estimez-vous le transport sanitaire du blessé et de son épouse, de l'île au continent et du Brésil en France ? Dites un chiffre pour voir.
Non, c'est nettement plus cher que cela …
Votre assurance rapatriement en Europe ne vous couvre généralement pas pour des déplacements de plus de 90 jours consécutifs, mais il existe des courtiers qui ont négocié pour vous des couvertures valables toute l'année. C'est plutôt rare mais je crois que cela vaut vraiment la peine.
La plage en question où je nage quelques mois plus tôt.
Conclusions
Les assurances sont toujours des dépenses agaçantes, mais nécessaires. C'est avant de partir que vous devez peser les risques et décider des couvertures à prendre. Ensuite analysez sérieusement les propositions des courtiers.
Si vous souhaitez me faire part d'un avis ou expérience complémentaire, écrivez-moi, je l'ajouterai à ce chapitre.
Sans garanties aucunes, ni intérêts particuliers, je vous cite quelques courtiers auxquels vous pouvez vous adresser pour demander une proposition :
Bateau : Assurances Maritimes de Lassée à La Rochelle, Transmer à Nantes, Ascoma et Pantaenius à Monaco, Satec à Paris.
RC personnes : cie Axa ou Sail the World.
Soins de santé : en option de l’assurance bateau ou Pantaenius (couverture médicale internationale).
Assurance rapatriement : STW (Grand Large First - garantie interruption de voyage). Armanien le faisait, racheté par ANP assurances Plaisance à Marseille.
Sinon, croiser les doigts en permanence ne coûte rien et ça marche parfois.
Crotte !
Mars 2021 : Merci à Geoffroy de Lassée (La Rochelle) d’avoir relu cet article en faisant d’excellentes remarques.
Création de l’article : mai 2008 - Dernière mise à jour de l’article : avril 2021